Les escaliers de l'histoire de ce pays, hormis ses marches « paillassonnées » de gloire et d'épopée, a beau être parsemée de tourmentes et de conjonctures tragiques, tels des instabilités politiques, des crises socioéconomiques, des conflits interreligieux et autres, mais il est resté un jour de cette ère nouvelle, qui aurait dû être, si diable ! le séisme ne se présentait, le momentum à saisir en vue d'aboutir à un grand bond sur tous les plans, qui soit sombrement gravé, telle une inscription hiéroglyphique, dans la courte mémoire des haïtiens, vivant ou non sur leur terre native et ayant vécu les quelques tragiques et « interminables » secondes du séisme du 12 janvier 2010. Ce Mardi reste l'un des jours les plus sombres, lugubres, sanguinolents de toute l'histoire d'Haïti. Où s'entrechoquaient, de la façon la plus inéluctable et inextinguible, os et béton. Où se mêlent pleurs et sang...