Décrouvons l'exquise de la première oeuvre de Romy Jean François



« Un écrivain est cet artiste qui peint son oeuvre au gré de ses muses qui apparaissent dans son entourage pour en faire une merveille ».

C'est le cas de Romy Jean François, de son nom de plume jadis Tiben'so, qu'il décida d'abandonner pour des raisons personnelles. Originaire de Carrefour, ce jeune prodige a fait ses études classiques au Collège de Côte-plage. Son parcours académique a été très enrichissant depuis puisqu'il a été diplômé en Journalisme à L'ISNAC (Centre de Communication et de Formation Professionnelle), et certifié en Ingénierie de la culture dans un programme lancé par la CRICH ( Centre de Renforcement Intellectuel et Culturel d'Haïti)/ OMDAC ( Organisation Martiniquaise pour le Développement de l'Art et de la Culture) en 2016. Il fut le troisième lauréat du concours d'entrée au programme PFTT (Programme de Formation en Technique de Traduction) organisé par l'association LEVE en collabaration avec la FLA en 2018 et, pour être parmi les certifiés de ce programme de traduction français/Créole, il était obligé de traduire un livre en Créole. Il est un ancien étudiant de la Faculté de Linguistique Appliquée (FLA/UEH) et est actuellement à la Faculté de Droit et des Sciences économiques pour des études de droit. Sur le plan intellectuel, Romy Jean François en a fait du chemin vu son parcours!



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Agé de 24 ans, il est à son premier receuil de poésie et de récit intitulé "Nan lakou Zonbi veste". Vous vous demandez pourquoi ce titre? Pour une première parution qui se fera le 13 Juillet prochain, ce jeune écrivain met les bouchées doubles en nous décortiquant le titre qui fait corps avec son oeuvre à travers ses mots: "Les quarantaines de textes qui y font la loi m'ont incités à choisir le titre pour deux (2) raisons. Premièrement, ils m'ont permis de voir que "Zonbi veste"  peut être traiter comme étant une expression, un concept d'où les deux (2) éléments restent indissociables afin de créer un sens. Dans ce cas, "Zonbi veste"  peut se définir comme étant une personne passive, un esclave mental, un _abolotcho_, un parasite, une sangsue ou un moins que rien. En second lieu, le terme Lakou  est ainsi utilisé non pas par souci de mettre en avant l'interprétation vodouesque qui lui est attribué, mais de démontrer demblée que ce terme peut être remplacé analogiquement par des concepts comme : société, groupement social et pays".



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À travers ses dires, nous constatons que l'oeuvre est purement sociétale, il dénonce et nous fait part des tares chez l'Homme Haïtien sur le plan sociologique. Reste à découvrir le fond de sa pensée en nous plongeant dans cet ouvrage à couper le soufle. Le jeune auteur nous promet en outre d'autres ouvrages qu'on espère être beaucoup plus intéressants.



Jolibois Julia
Joliboisjulia31@gmail.com

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